Nom : Sylvestre
Prénom : Jake
Âge : 17
Race : Humain
Sexe : Masculin
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Description physique : Jake a la peau pâle, au point où certains se méfient de lui, de peur qu’il soit un vampire. Des cheveux blonds plus ou moins courts encadrent son visage de jeune adulte. Il est en très bonne forme physique, enfin, autant qu’on peut l’être lorsque votre ville est sous l’emprise de démons. Pour un humain, il est plutôt impressionnant : épaules solides, corps musculeux et visage de marbre, mais il reste néanmoins un simple mortel, et il est franchement fétiche à côté d’un loup-garou, et maladroit du côté des vampires. Ses yeux semble dénués d’émotion, à l’exception de l’infini tristesse qu’ils cachent au plus profond d’eux.
Description Psychologique : Lorsqu’une ville est peuplée d’aberrations qui s’entredéchirent et qui se nourrissent de chair humaine, un humain se retrouve en mauvaise, très mauvaise posture. Les habitants de cette ville risquent d’avoir quelques problèmes de personnalité. Jake à beau le cacher, il est dépassé par ces évènements. Il en souffre. Il a beau chercher à comprendre pourquoi tout ceci arrive, il ne comprend toujours pas, et au final, ça le déprime. Il ne connaît plus la joie, et depuis longtemps. Ce vide n’a pas été comblé, et c’est pourquoi il semble absent. Il se dit qu’il devrait être en colère, mais il n’y arrive pas. Pourquoi ? Il se le demande aussi. Comment peut-on trouver normal que des monstres meurtriers saccagent la ville ? Il en sait rien.
Jake à toujours vécu ainsi. Sa patience est donc immense envers ce qui lui arrive : il n’a pas eut la chance de vivre autrement. Il aurait bien aimé pouvoir se faire recommandé un psychologue, mais ceux-ci sont particulièrement rares dans les temps qui courent… Il a de la difficulté à comprendre ses émotions. Il essaie donc de se comporté en se mettant dans la peau d’autrui, ce qui à la fâcheuse tendance de lui ôter toute crédibilité même lorsqu’il est en colère. Il tente de survivre comme il peut, mais il c’est juré de s’ôter la vie si jamais une de ces créatures parvenaient à le piéger. Il n’ose s’attaquer à celles-ci, puisque, d’un côté, il serait certainement tuer, et de l’autre, il n’y a pas si longtemps, la majorité de ces êtres était ses voisins, ses amis, ou des membres de sa famille…
Histoire : D’aussi loin qu’il se souvienne, Jake a passé son enfance dans un bunker, avec plusieurs autre réfugiés qui se cachaient sous le gratte-ciel qui devait être, il y a fort longtemps, leur maison. Il ne se souvient plus de quoi ses parents avaient l’air, puisqu’il y faisait noir en permanence, mais il se souvient très bien de leur parfum, de leur odeurs et de leur voix... Ils vécurent dans le noir, à manger du pains tout les jours, jusqu’à ce qu’un loup-garou trouve leur cachette.
Celui-ci, content de lui même, enferma les réfugiés et fit d’eux son garde-mangé. À chaque semaine, la porte du bunker s’ouvrait, et une personne disparaissait. Avant même qu’il ne s’en rende compte, ses parents s’étaient volatilisés. Puis, un jour, la porte se rouvrit mais, au lieu de voir le pelage noir du loup-garou, il vit un homme. Un homme portant une croix autour du cou. Sans cérémonie, l’homme disparu, laissant la porte ouverte. Ce fut la première fois qu’il vit quelque chose d’autre que le noir du bunker. Jake s’aperçut alors, avec surprise que qu’il était le dernier, le seul qui restait de tout ceux qui avait été enfermé avec lui dans le bunker. En voyant un immonde homme-loup étendu sur le sol, Jake comprit qu’il aurait été le prochain qui aurait disparu, si cet homme ne l’avait pas sauvé. Il avait alors 11 ans, et quelques mois. Cela faisait au moins 4000 jours, 4000 jours passé enfermé dans un bunker.
Puis, il prit l’initiative d’explorer le monde qui l’entourait. Il aurait du être terrifié, mais il ne put si résoudre, après tout se temps vivant dans le noir. La ville était énorme, bien plus grande que le petit bunker dans lequel il était enfermé, et c’est pourquoi, en explorant cette ville, en échappant à la mort, en tentant de comprendre ce qui était arrivé, qu’il ne vit pas le temps passé.